Fabriques d’église de l’UP
Le terme « Fabrique d’Église » désigne à l’origine une assemblée de clercs auxquels se sont ajoutés, depuis le Concile de Trente (1545-1563), des laïcs, chargés de l’administration des biens de la communauté paroissiale.
En Belgique, les fabriques d’église, expression utilisée pour le culte catholique ont été créées par des dispositions héritées du régime napoléonien (Concordat de 1801, décret impérial du 30 décembre 1809), par la loi communale votée en 1836 et la loi sur le « Temporel des cultes » de 1870. La loi décrète que « ce sont des établissements publics chargés d’administrer les biens affectés au service public qui n’est ni communal ni provincial. Les fonctions des membres des fabriques (appelés fabriciens) ne sont pas rémunérées ». Les textes prévoient que les communes prennent en charge l’entretien des édifices religieux catholiques et s’acquittent des frais liés à l’exercice du culte (par exemple pour une église catholique, le pain d’autel, le vin, l’éclairage, le chauffage, le nettoyage, l’achat et le blanchiment de linge, l’achat de meubles).Ceci est théorique et en pratique les communes ne participent que partiellement aux gros travaux de rénovation. La commune doit également assumer les frais de logement des ministres des cultes. Les cultes reconnus bénéficient également d’autres avantages : l’exonération du précompte immobilier pour les édifices du culte, par exemple. (source Wikipedia adaptée).
Notre-Dame
Divin-Enfant-Jésus