En ce dimanche 18 novembre, la Communauté des disciples de Jésus, l’Eglise, célèbre l’avant dernier dimanche de l’année liturgique du temps ordinaire.
Ce temps ordinaire qui a été une continuelle invitation à vivre l’Ordinaire de nos vies de façon Extraordinaire. Car comme baptisés dans l’Esprit-Saint, qui nous habite depuis notre baptême, nous avons pu goûter, à certains moments plus qu’à d’autres, la Présence de Jésus-Ressuscité dans nos vies.
L’Evangile de Marc que nous entendons ce jour, nous parle du retour du Christ qui sera précédé d’une terrible détresse. Les images sont fortes : le soleil s’obscurcira, la lune perdra son éclat, les étoiles tomberont, …
Ces images nous révèlent les fragilités très actuelles de notre monde : tremblements de terre, tsunamis, raz-de-marées, ouragans, épidémies, guerres, attentas, …
Et puis Marc nous relate que le Fils de l’Homme, Jésus, viendra glorieux.
Ici, nous pouvons nous rappeler que Jésus fut transfiguré : Il apparaît tout imprégné de la Bonté de Dieu : Manifestation de sa Gloire qui précède sa mort sur la croix.
Il y a bien une destruction mais pas un anéantissement débouchant sur le vide. Et il y a Jésus dont le Nom signifie ‘Dieu sauve’. Oui Jésus vient sauver, libérer, guérir, pardonner, faire miséricorde, relever, redresser, redonner confiance, …
Les événements, si catastrophiques qu’ils soient, tout en les craignant, ne doivent pas nous paralyser. Ils nous invitent à nous projeter dans la tendresse de Dieu à l’image du trampoline qui nous permet de nous élever, de nous relever, de nous faire bondir plus haut.
Ces événements cosmiques, Jésus en fait une parabole, une Parole de Vie pour notre aujourd’hui. Oui, nous sommes tous appelés à rejoindre Jésus dans sa Gloire. Nous n’en connaissons pas le moment comme nous ignorons l’heure de notre mort.
Mais Jésus, dans sa pédagogie, loin de nous harceler, attire notre attention comme s’Il nous disait :
- Es-tu prêt à Me rencontrer dans l’état où tu te trouves maintenant ?
- As-tu confiance en ma Tendresse, ma Miséricorde ?
- As-tu confiance que Je t’aime quoiqu’il arrive ?
- Crois-tu que mon Amour soit plus grand que tes reniements, tes fragilités, tes égarements, ta misère, tes rejets, tes péchés, … ?
- Crois-tu que ma Miséricorde t’enveloppe dans ma Tendresse ?
Jésus, par sa Parole, ne veut pas nous paralyser, nous bloquer au point que nous nous tournions vers Lui, tout apeurés. Oh ! Que non !
Il sait très bien que l’Amour vrai bannit la peur. Il sait très bien que la peur ne permet pas aux personnes de dire un « oui » ou un « non » en vérité.
Que tous les drames que nous connaissons, loin de nous garder prisonniers dans la peur, nous tournent dans la confiance vers Jésus qui nous dit :
« Confiance ! Viens ! Suis-moi ! N’aie pas peur ! Je t’aime ! Je serai toujours avec toi !».
Jean-Paul